Pour aller plus loin
LE COACHING : Ce que c’est et comment choisir son coach ?
Qu’est-ce qu’un coaching ?
Chaque contexte incitant à la mise en œuvre d’un coaching est, de fait, spécifique. Néanmoins, le coaching est fréquemment utilisé dans les situations suivantes :
- Evolution du poste d’un manager à la suite d’une promotion ou d’une nouvelle dimension du poste.
- Dysfonctionnement – de communication, de perception, d’adaptation…
- Gestion de situations de crises (temporaires).
- Approfondissement de formation.
A quoi sert un coaching ?
A aider le participant concerné, au-delà de ses compétences techniques, à faire le bilan de ses valeurs ajoutées et de ses limites et à prendre conscience des enjeux d’une situation.
A permettre au participant une évolution consciente et déterminante sur les axes de progrès repérés et accroître ainsi sa confiance en lui et sa légitimité.
A aider le participant à se positionner consciemment en fonction des exigences d’une situation et/ou d’une fonction.
A déterminer conjointement (collaborateur, entreprise et consultant) des objectifs concrets, comportements attendus ou résultats, qui permettront de mesurer l’impact de l’accompagnement personnalisé.
Comment se déroule un coaching, concrètement ?
Le plus souvent, le coaching s’organise sous la forme de plusieurs séances (de 4 à 10) de 1h30 à 2h30 chacune à raison d’une séance toutes les 3 semaines environ.
Le programme d’un coaching ne peut évidemment pas être défini à l’avance, ce serait, par nature, opposé à la notion même d’accompagnement personnalisé.
Dans les séances et compte tenu, des phases préalables, le consultant choisit les modes d’intervention les plus appropriés à la problématique repérée et au degré de prégnance de celle-ci au moment du coaching. – Discussions, mises en situation, PNL, « provocative coaching », apports « théoriques » , …-
La méthodologie alterne, pour le participant, des engagements concrets autour d’une thématique préalablement travaillée pendant la séance, des phases de travail personnel en intersessions, une restitution de l’avancée du participant à chaque début de séance.
Le coach garantit une confidentialité absolue au participant quant aux échanges et actions en séance. Il s’interdit toute restitution à l’entreprise en dehors de celles prévues dans le processus complet et toujours en présence du participant.
Comment choisir son Coach ?
Si vous cherchez, quelqu’un pour accroître vos chances de changer pour mieux ….alors vous pouvez chercher votre coach.
« Manager d’une petite équipe, je suis devenu manager d’une équipe 2 fois plus importante à la faveur d’une fusion et , de ce fait, j’ai intégré le Comité de Direction de notre filiale.
J’ai été préféré à mon homologue de la société avec laquelle nous avons fusionné parce que mes compétences ont été reconnues plus grandes.
Le jour de ma nomination, mon président m’a dit que la dimension politique et internationale de ma nouvelle position exigeait que j’agisse et que je communique en “parfaite congruence avec ma fonction!”
J’ai bien compris que je devais changer ma communication et vite ! »
Face à la problématique, envisager un coaching (pour soi ou pour quelqu’un d’autre,) c’est déjà se poser quelques questions :
- Quel est le problème ?
- Quel est le but à poursuivre ?
- Quelles sont les questions personnelles soulevées par les questions précédentes ?
- Quels seront les indicateurs de résultats de la résolution du problème ?
Vous avez abordé un coach possible. Il est là, devant vous : Observez et interrogez-vous ?
- Est-ce que je comprends ce qu’il fait, sa pratique ?
- Est-ce que je le sens capable de m’aider à résoudre mon problème ?
- Est-ce que j’ai envie de faire un coaching avec lui ?
Coach et coaché sont maintenant sur le quai, tout proche d’embarquer ensemble : Vérifiez vos sensations :
- Votre futur coach semble pencher pour le POUVOIR de…OUI, pour le POUVOIR SUR…NON !
- Que dit-il de son éthique : Confidentialité, intégrité , transparence… ?
- Comment décrit-il sa méthodologie ? A-t-il une approche structurée pour traduire sa valeur ajoutée ? Quels sont ses principes pédagogiques ?
- Apporte-t-il des preuves de ce qu’il affirme : A la rigueur, une référence active mais surtout …son comportement :
- Comment écoute-t-il ? Comment questionne-t-il ? Comment regarde-t-il? Comment bouge-t-il ?
- Comment se présente-t-il ? Comment traduit-il ce qu’il me dit ? Comment parle-t-il de lui ? De ses clients ? De son expérience ? De mon problème ?
- Comment s’empare-t-il de mon problème ? Quelle place me laisse-t-il ? Comment se remet-il en cause ? Comment est-ce qu’il me confronte ? ….
Vous avez décidé d’embarquer, alors gardez bien ce qui suit à l’esprit :
- Le Coaché n’est pas un client du coach, il est un individu.
- Le Coach lui doit, de fait, plus que son travail. Il lui doit du temps, de l’implication, de « l’émotion » dans une double exigence, :
- Celle du lien (de personne à personne)cplutôt que simplement de la relation (de professionnel à usager)
- Celle de l’accompagnement (me rendre acteur) plutôt que de l’aide (concevoir ou agir à ma place)
Au final, quelles sont les qualité d’un bon coach ?
C’est quelqu’un qui…
- manifeste de l’empathie et de l’affection,
- s’intéresse prioritairement aux côtés positif de la personne,
- est modeste,
- est patient,
- laisse à l’autre la liberté de parler ou de se taire,
- ne se décourage pas face aux échecs apparents,
- respecte le parcours de développement d’autrui,
- facilite l’estime de soi d’autrui
(Les qualités du tuteur de résilience)
Jacques LECOMTE